Introduction

 

La langue baca, prononcée [batʃa], est parfois appelée "Nubaca" ou "Bongo". Environ 800 gens du village de Bongo parlent cette langue (Boone 1992a: 1; Lewis 2009). Le chef de Bongo, Sa Majesté Ntsomo Npong Pierre, dit que le village de Bongo a une population d'environ 4.500 habitants, dont la plupart parlent le baca (p.c. février 2009).

La langue baca a trois dialects :

Baca, parlé dans les quartiers de Ganok, Nkos, Buyatolo, Buyabikɛl, Buyabatug et Buyamboy.

Kélendé, parlé dans les quartiers de Kélendé Mbat et Kélendé Mɔma

Nibieg, parlé dans le quartier de Nibieg.

Cette étude est basée sur des recherches personnelles de Virginia Boyd du dialecte de baca dans le quartier Ganok.

Le baca est le sujet de quelques oeuvres principaux, notamment :

Scruggs. Linguistic survey of the Bokito region (enquête de la region Bokito, qui comprend environ 180 termes) 1982.

Paulian.  An article on the Yambassa languages (un article sur les langues Yambassa, qui comprend plus que 100 termes)  1986. p. 243-379.

Boone. A survey of Baca (enquête sur le baca, qui comprend environ 100 termes). 1992a

Deux thèses de maitrise en linguistique à l'Université de Yaoundé I MA étaient écrits:

Abessolo, Eto. 1990.

Sebineni. (qui comprend 250 termes dans l'annexe).  2008.

Les Baca reconnaissent une relation avec les Bati dans le Sanaga‑Maritime, qui, selon Sa Majesté Ntsomo Npong Pierre, servait comme zone tampon entre les Baca et les Basaa plus au sud.