Remerciements

Ce dictionnaire n’aurait pas pu voir le jour sans le travail de nombreuses personnes il y a plus
de cinquante ans déjà. Je remercie Dieu, tout d’abord, qui nous a accordé la force, la
persévérance, et la foi pour arriver où nous en sommes.

Mon mari, Richard Neal Brinneman, membre de SIL Internationale, est arrivé au Togo au
début de 1972. M. Ahianyo-Akakpo, directeur de l’Institut National de la Recherche
Scientifique lui a accordé l’autorisation d’entreprendre l’étude de la langue lama.

M. Békoutaré, directeur de la Bibliothèque Nationale du Togo, a accompagné et a
personnellement présenté Neal à la communauté lamba à Kandé et l’a encouragé pour le
travail.

M. Toro, ancien adjoint au chef de circonscription de Kandé, et M. Namandji Oyinka, chef
suprême de Kandé, l’ont accueilli dans leur ville et l’ont beaucoup aidé pour son installation.

Au début, plusieurs hommes lamba ont contribué à son travail de recherche. Nous tenons à
remercier particulièrement M. Antoine Cikparon de Gnandé et le regretté M. Modeste Sanki
de Kandé. Au fil des années, plusieurs d’autres l’ont aidé dans l’analyse et la compilation
lexicale, y compris M. Dahoundé Tiitowa Otowa, qui a travaillé sur ce dictionnaire.

Neal était également très reconnaissant au personnel de la Mission Catholique de Kandé, qui a
mis leurs documents de recherche sur le lama à sa disposition et l’a aidé de façons diverses.
Son cher ami M. Rakota Akpao était aussi toujours prêt à lui apporter son aide de façon
pratique.

Moi comme membre américaine de la SIL, je travaillais en langue godié en Côte d’Ivoire
depuis 1972. Après notre mariage en juin 1979, j’ai rejoint Neal à Kandé et j’ai également
travaillé des heures innombrables sur la collection de mots pour le dictionnaire jusqu’en 1993.

A ce temps, une jeune fille nommée Juliette Amessa, qui travaillait chez nous, s’est mise à
m’apprendre la langue. Je la remercie !)

En août 1987 Mlle Ruth Chatfield de l’Angleterre est venue à Kandé pour deux semaines dans
le souci de mettre la moitié des 8,000 entrées sur ordinateur, car jusqu’ici tout était écrit sur de
petites fiches du papier standard, gardées en ordre alphabétique dans deux boîtes de céréales
en carton (coupées vers le bas) ! Après le départ de Ruth, Neal a tapé le reste.

Au printemps en 1988, une française et membre de la SIL est arrivée à Lomé et a pu vérifier
le français du dictionnaire. Merci, Françoise Carénas !

Après la réalisation du Nouveau Testament en lama et notre retour définitif aux Etats-Unis en
janvier 1993, nous avons continué à améliorer le dictionnaire pendant plusieurs années. En
septembre 1996 au centre missionnaire de JAARS à Waxhaw, en Caroline du Nord, le
dictionnaire était enregistré dans Shoebox for Windows, un nouveau logiciel spécialisé pour
dictionnaires.

Vers 2015 Neal a finalement pu poster le dictionnaire lama en ligne (via le logiciel FLEx) sur
webonary.work, un site de la SIL Internationale pour dictionnaires en langues minoritaires.
Néanmoins, il restait beaucoup à améliorer, à ajouter, et à rendre cohérent. C’est en ce
moment que j’ai commencé à travailler avec M. Gaston N’fa depuis Kandé par email pour
assurer que chaque entrée indiquait bien la bonne orthographe et ton, la catégorie
grammaticale, la classe du nom, une définition détaillée, le domaine sémantique (pour les
syntagmes nominaux surtout), une phrase (ou plusieurs) exemple où nécessaire, et des
centaines de sous-entrées. Et tout cela est suivi aussi de traduction française et anglaise.
Plusieurs entrées montrent aussi des variantes dialectales (Kadjalla et Défalé). Sans la
collaboration de M. N’fa et les trois hommes dans l’équipe de traduction de la Bible en lama
(Pasteur Adji Arakou, M. Anam Medjamna, et M. Joseph Gnelossè), ce travail n’aurait pas été
possible. Je les remercie de tout cœur pour leur travail excellent, leur patience et leur
persistance.

Pendant ces années de 2015 à 2018, Neal m’a apporté surtout son aide technique. J’ai aussi
beaucoup apprécié l’aide de M. Steve White, collègue de Neal à Waxhaw, qui créait des listes
pour assurer la cohérence partout.

Juste avant la mort de Neal en mai 2018, M. Kevin Warfel, notre voisin et membre de
l’équipe de SIL Lexicographie, s’est présenté pour m’épauler surtout à transférer le
dictionnaire de Toolbox à FLEx, nécessaire pour pouvoir le téléverser à webonary.work. Ceci a
été un travail immense, pour lequel je lui suis infiniment reconnaissante. Mme Anita Warfel,
la femme de Kevin, s’était chargée des documents à poster sur webonary.work, inclus ceux qui
sont sous l’Aperçu, le journal photographique, des cartes du pays lama, le dessin de l’en-tête,
le clavier en lama, et plus encore. Merci, Anita !

Je tiens aussi à remercier ma voisine Mme Pat Brien, membre de la SIL Internationale, qui a
une expérience de longue durée avec une équipe en créant un dictionnaire bilingue pour une
langue en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Narak. Elle m’a beaucoup encouragé et guidé ces
dernières années.

Carol Brinneman
Août 2022
Waxhaw, Caroline du Nord, États-Unis