Formes de l’entrée dans le dictionnaire

 

Dans chaque entrée, le mot mbèlimè apparaît en caractères gras.

 

Pour les noms, la forme de base est d’abord donnée, souvent le singulier, suivant du préfixe de classe nominale :

bɛlímɛ̀, m- (n. cn. 14), mbèlimè (n m), langue parlée par les Bèbèlibè

Si le mot a un pluriel, celui-ci suit le singulier après une virgule avec le préfixe de classe nominale avant la forme de base :

mùǹkɛ̀, kɛ- simùǹsi (n. cn. 7/8), âne (n. m.)

nímuǹsìnɔ̀ǹfɛ̀, fɛ-, inímuǹsìnùɔ̀ni /mnìmɛ̀ +mùǹsí + fɛnɔ̀ǹfɛ̀/ (n. cn. 5/6), source (n. f.) d'eau

Les différentes parties des mots composés, ou l’origine des mots empruntés d’une autre langue, sont données entre barres obliques :

hṵ́yaà, u-, bɛhṵ́yapɛ̀ /mhṵ́úmú + yaà/ (n. cn. 1/2), veuf (n. m.), « le mari de la mort »

bokìtìhṵ̀, u-, tibokìtè /emp. ashanti/ (n. cn. 9/10), seau (n. m.)

 

Les variantes de mots sont indiquées par l’étiquette var. entre parenthèses :

husidè, di- (var. yɔpàànu, u-) (n. cn. 3), crépuscule (n. m.)

Ukṵncùùhṵ̀ (var. Bùkṵnbè) (n. prop. cn. 9), Boukoumbé

 

Les variantes dialectales sont indiquées de suite :

hɛ̰ (dial. ha̰) (nég.), ne … pas

 

Les noms propres, tels que les noms des villes et des villages, sont représentés avec leurs préfixes attachés en majuscule :

Dikɔ̀ɔ̀dè (n. prop. cn. 3), Cobly

Kɛtɛ̀ǹcɛ̰̀ɛ̀kɛ̀ (n. prop. cn. 7), Tanguiéta

 

Pour les noms des peuples ou des communautés, le singulier et le pluriel ont des entrées séparées avec leurs préfixes attachés en majuscule :

Ubíɛ́lɔ̀ (pl. Bɛbɛlíbɛ̀) (n. prop. cn. 1), Oubièlo

Bɛbɛlíbɛ̀ (sg. Ubíɛ́lɔ̀) (n. prop. cn. 2), Bèbèlibè

 

Les noms des animaux ou plantes, la classification botanique ou zoologique – si connue – apparaît entre crochets comme suit :

todìbù, u-, atoǹnɛ̀ (n. cn. 12/4a), baobab (n. m.) – [class. Adansonia digitata]

dòfɛ̀, fɛ-, idùo (n. cn. 5/6), éléphant (n. m.) – [class. Loxodonta africana africana]

 

Pour les verbes, la forme neutre, est donnée dans le dictionnaire comme forme de base avec le perfectif, l’imperfectif et s’il y en a l’habituel (voir dernier exemple) en parenthèses :

kpeni (kpénɔ́, kpennɔ̀) (v.), acheter, ‘payer’

bɛmmu (bɛmmɔ̀, bɛnsi) (v.), 1) apprendre. 2) étudier

bóótá (bóótɔ̀, bóómú, búó) (v.) regarder

 

Si des formes verbales dévient de la forme neutre d’une manière importante, ça veut dire si la forme ne serait pas listée dans les cinq entrées avant ou après l’entrée de la forme neutre, elles sont ajoutées de façon suivante en indiquant la forme neutre :

besi (v. imperf.), voir : benna.

ya̰adi (v. imperf.), voir : bɔki.

 

La catégorie grammaticale des mots mbèlimè et français (voir la liste des abréviations) est indiquée entre parenthèses :

kɔǹbuosihṵ̀, u- / tikɔ̀ǹtè + buosì/ (n. cn. 9), paix (n. f.)

ǹnɛ̀ (conj.), et, avec

 

L’explication en français du sens du mot mbèlimè est indiquée en lettres ordinaires. Si un mot a plusieurs sens bien distincts, ils sont numérotés 1) 2). Si les définitions différentes ne sont que des nuances du même sens, elles sont séparées par une virgule :

múɔ́tè, ti- (n. cn. 10), 1) brousse (n. f.), brousse (n. f.), campagne (n. f.), terrain non habité, mais peut être utilisé pour l'agriculture.      2) herbe (n. f.).

nɔntiwáátídè

nɔntiwáátídè, di-, anɔntiwáátɛ́ɛ̀ / kɛnɔntikɛ̀ + wààtá/ (n. cn. 3/4), chat (n. m.) sauvage, fauve (n. f.)

 

Une traduction française mot à mot suit parfois le sens plus libre entre guillemets :

sà̰ǹtipièmɛ̀, m- (n cn. 14), anglais (n. m.), « l’ashanti des blancs »

 

Les mots français qui sont utilisés spécifiquement en Afrique occidentale ou dans la Commune de Cobly sont indiqué entre guillemets simples comme suit :

hodikɛ̀, kɛ-, sihosi (n. cn. 7/8), céphalophe (n. f.), ‘biche’ (n. f.)

tàkìmɛ̀, m- (n. cn. 14), identité (n. f.), caractère (n. m.), ‘âme’ (n. f.) ou ‘esprit’ (n. m.) d'une personne ou d'une chose

 

Les phrases illustratives en mbèlimè sont en italiques et suivies de leur traduction en français plus ou moins libre en lettres ordinaires :

dékítífɛ̀, fɛ-, idékítí (n. cn. 5/6), argent (n. m.), monnaie (n. f.), Kɛbiìkɛ̀ hɛ̰ tedi dékítí ǹ ní pàtì u nàkuɔ̀dìmɛ̀ cùùdè. L’enfant n’a pas d’argent pour payer sa contribution d’école.