Reconnaissances

Rédaction : Pierre Emmanuel Njock

avec le concours de :

Marc Makong ma Se, de Nkoum Isee

Emmanuel Remy Nkôt, de Kaya/Makak

Pondi Pondi, de Ngog Mapubi

Oum Touck, de Mom-Gare

Ruben Libong, de Kaya/Makak

Henri Marcel Bôt ba Njock, de Kaya/Makak

Germain Kana Mandeng, de Boga/Ɓumńyebel

Rev. Njami Nwandi, de Babimbi

Robert Hedinger, SIL

Mme Jenni Beadle, SIL

Steve & Julie Anderson, SIL

Roger Blench, KWEF

Photos                Roger Blench, Pierre Emmanuel Njock

Mise en page      Jenni Beadle, Robert Hedinger

 

Remerciements

Gloire soit à Dieu qui nous a accompagné ces dix neuf dernières années. Merci à Emmanuel Rémy Nkôt, notre fidèle assistant dans nos premiers travaux sur le basaa.

Dr Robert Hedinger de la SIL à Yaoundé, puis à Bamenda, Cameroun, est celui qui nous a initié à l’utilisation du programme TOOLBOX dans la confection de ce dictionnaire. Nous le remercions pour sa patience avec une personne qui n’assimile pas facilement les techniques informatiques. Ces remerciements vont aussi à l’endroit de son collègue de la SIL, David Thormoset, qui nous a aidé à arranger le premier manuscrit pendant les congés de Dr Hedinger.

C’est Mme Jenni Beadle, de la SIL à Yaoundé, qui nous a encadrés pour la finalisation de ce dictionnaire. La maîtrise des ordinateurs, des logiciels linguistiques par cette dame nous ont mis en une telle confiance que nous nous sommes dit : “ notre dictionnaire multilingue basaa sera une bénédiction pour plusieurs ”.

Pendant les longs congés et/ou l’éloignement de mes premiers encadreurs, je ne me suis pas senti abandonné, car Dr Steve Anderson de la SIL à Yaoundé m’a offert de son temps précieux pour le transfert de diverses correspondances, l’insertion des images nécessaires, la traduction des termes en anglais ou même l’arrangement de toutes mes données entre autres choses …  Mme Julie Anderson a fait une analyse critique et des corrections de nombreuses traductions en langue anglaise. En général nous avons bénéficié de la patience et des conseils du personnel de la SIL dans l’exécution de nos travaux ! Nous leur en rendons grâce.

Le lecteur trouvera plusieurs noms scientifiques en latin dans ce travail. Ceci nous a été possible par un atelier dirigé par Dr Roger Blench à Makak. Il nous a permis de préciser les noms scientifiques des arbres et plantes, des mammifères, des poissons et des oiseaux entre autres. Cet atelier de trois jours a aussi été bénéfique pour l’amélioration de notre travail …  Une révision de la terminologie dans nos livres de biologie serait nécessaire pour l’enseignement ! On découvrirait les termes justes pour “ lièvre ” et nyǐk ‘athérure’ par exemple. Nous devons cependant avouer qu’il s’agit ici d’un domaine de recherche encore à développer, car notre pays regorge de plantes et d’herbes dont nous n’avons pas pu trouver les équivalents en latin. Bien que la traduction en latin des noms de nos plantes et herbes n’ait pas été l’objet principal en initiant ce travail, nous voulons reconnaître son importance puisqu’elle facilite l’identification des essences et particulièrement des plantes et herbes médicinales par tout autre homme de science.

L’Institut de la langue allemande à Mannheim [Institut für Deutsche Sprache (IDS)] mérite un remerciement tout particulier. Il a mis sa bibliothèque et ses ordinateurs à notre disposition de 1997 à 2008. Mais la contribution de ses éminents lexicographes restera inoubliable. Prof. Dr. Schmidt a encouragé ce travail. C’est lui qui nous a confié à ses collaboratrices, Mmes Prof. Dr. Ulrike Hass, Mme. Jacqueline Kupzcak, Dr. Oda Vietze et Renate Schmidt. La contribution de ces dames dans la réalisation du dictionnaire multilingue basaa a été un très grand encouragement pour nous et un signe qu’en dépit des nombreuses fautes et/ou lacunes, notre travail aura du succès. Nous nous référons à cet “ adage ” que Mbɔmbɔ̀k Mpouma Babey nous rappelait en 1999 :

“ Iɓālɛ̄ mùdàa à tà ɓe i jàm, li ŋkìlɛ ɓe lɔŋgɛ̂ inyǔlɛ̄ nyɛn à yè: m̀ɓɔ̀t, ŋ̀àt nì ǹsaŋgâl ɓòt nì màten, à yè mbònjì nì  ŋ̀ɛm u mûnlom nì u ndap lìɓiî. À yè  ŋ̀kòhlɛ̀ Bìɓàŋ bi Mbɔk inyùu ì yiga lèes gwɔ i ŋwɛ̌t à hèli i ɓa ɓe ndudù. ” Mbɔmbɔ̀k Dieudonné Mpouma Ɓabey, 1999.

“ Si une femme ne participe pas dans une affaire, celle-ci ne se déroule pas bien car c’est elle (la femme) qui est : la génératrice, la rassembleuse et la consolatrice des hommes et des clans (familles); elle est la fleur et le coeur de l’homme et du foyer conjugal. Elle est la gardienne des «bìɓàŋ» “ reliques des initiés ” pour les remettre sans aucun problème à qui de droit. ”

La première phrase de l’adage signifie tout simplement qu’un travail dans lequel une femme s’associe a toutes les chances de réussir. Vous comprendrez donc ma joie lorsque Dr Steve Anderson de la SIL m’annonçait que c’est Mme Jenni Beadle qui, de Yaoundé, m’assisterait pour terminer mes travaux !

Le Service d’Echange Académique d’Allemagne (der Deutsche Akademische Austauschdienst, DAAD), die Offensive Junge Christen (OJC) Reichelsheim, RFA, die Evangelische Gemeinde Brittnau (Suisse), M. Gramlich, les familles Hopp et Walter ont facilité nos voyages d’études et nos hébergements en Europe pendant quinze années. Ils méritent un remerciement tout spécial.

Grand merci à tous ceux/celles qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation du premier grand dictionnaire plurilingue basaa.

Nous ne saurions terminer ces remerciements sans rendre hommage à notre épouse, Esther Kogla, qui a enduré nos nombreuses absences mais aussi et surtout les nuits blanches qu’elle devait passer dans une chambre à coucher devenue bureau où la lumière ne s’éteignait que rarement.